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Les marchés sont pris dans des vents contraires
Les marchés restent très volatiles, pris entre le fait qu’ils intègrent déjà beaucoup de mauvaises nouvelles – beaucoup d’indicateurs techniques et de confiance indiquent que l’aversion au risque atteint des niveaux excessifs alors que les marchés ont intégré les perspectives de hausses de taux massives des banques centrales d’ici la fin de l’année – et que les perspectives économiques continuent de se dégrader, au point qu’une récession devient de plus en plus probable dans les prochains trimestres.
Comment les villes s’adaptent à la montée des risques d’inondations
Une étude récente portant sur 9500 villes dans 175 pays a mesuré l’impact économique local des inondations et montre que les mesures d’adaptation permettent d’atténuer grandement cet impact négatif. Le sujet de l’adaptation et de la résilience vis-à-vis des catastrophes climatiques va se poser de plus en plus et devrait prendre une place de plus en plus importante dans les politiques publiques.
Un été chaud sur les marchés ?
La situation géopolitique actuelle, très complexe, entraîne des incertitudes sur les marchés financiers. Dans un débat animé par Amid Faljaoui, les experts Jérôme van der Bruggen et Bruno Colmant expliquent pourquoi l’été sera probablement chaud sur les marchés boursiers.
Actions mondiales : l’incertitude continue de plomber les bourses
Jérôme Boumengel, Conseiller sénior en market timing & stock picking, nous livre son analyse.
Prévalence de l’assouplissement monétaire dans les marchés émergents au troisième trimestre (Franklin Templeton)
Trois choses auxquelles nous réfléchissons aujourd’hui
Perspectives
Le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine a fait les gros titres ces derniers mois, à renfort de barrières douanières imposées par les deux pays sur leurs importations réciproques. Il convient toutefois de souligner que l’impact de ce conflit ne s’est pas arrêté aux frontières de la Chine mais a eu des conséquences dans le monde entier. Si la reprise des pourparlers commerciaux prévue en octobre indique une volonté des deux parties de résoudre les problèmes en cours, nous restons prudents et prévoyons une persistance de la volatilité dans l’immédiat.
Aux États-Unis, l’instabilité politique provoquée par l’ouverture d’une enquête en vue de destituer le président Donald Trump a participé à l’accroissement ponctuel de la volatilité du marché. Toutefois, les craintes d’une nouvelle intensification se sont atténuées et les investisseurs se sont recentrés sur le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine et sur la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed). La Fed a en effet réduit son taux directeur à deux reprises au cours des trois derniers mois et une autre réduction est prévue d’ici fin 2019.
Les prévisions de ralentissement de la croissance économique, le relâchement des pressions inflationnistes et l’assouplissement des politiques monétaires des pays développés ont conduit les banques centrales des marchés émergents (ME) à se montrer généralement plus conciliantes cette année. Cette tendance devrait se maintenir avec des baisses de taux dans de nombreux marchés émergents, notamment l’Inde, le Brésil, la Russie et le Mexique. Nous estimons que les perspectives des actions ME, associées à des prévisions de bénéfices à la hausse et à des valorisations et rendements de dividende relativement peu exigeants, restent intéressantes.

Tendances et évolutions clés des marchés émergents
Les marchés d’actions mondiaux ont traversé un trimestre volatil sur fond de négociations conflictuelles entre partenaires commerciaux américains et chinois et de craintes de récession mondiale. Les banques centrales de plusieurs grands marchés, dont les États-Unis, ont baissé les taux d’intérêt pour soutenir l’activité économique. Les actions des marchés émergents, en dollar américain, ont baissé, tandis que les actions des marchés développés ont enregistré une légère hausse. Dans l’ensemble, les devises des pays émergents ont perdu du terrain par rapport au dollar américain. L’indice MSCI Emerging Markets a perdu 4,1 % au cours du trimestre, contre un rendement de 0,7 % pour l’indice MSCI World, tous deux libellés en dollar américain.2
Initiatives les plus significatives dans les marchés émergents durant le troisième trimestre 2019
La plupart des marchés asiatiques ont terminé le trimestre à la baisse, les tensions commerciales ayant assombri les perspectives économiques de la région. Le différend commercial opposant les États-Unis et la Chine est resté au cœur des préoccupations : les deux pays ont annoncé de nouveaux droits de douane en août, mais se sont fait plus conciliants en septembre. Un conflit commercial croissant entre la Corée du Sud et le Japon a alimenté l’incertitude du marché. Les actions en Chine et en Corée du Sud ont diminué. En Inde, les actions ont chuté suite au fléchissement de la dynamique économique, cette chute a toutefois été limitée par des réductions de l’impôt sur les sociétés et d’autres mesures de relance. À l’inverse de cette tendance baissière, les actions taïwanaises ont progressé. Les fournisseurs d’Apple ont été portés par les pré-commandes encourageantes du dernier iPhone.
Les marchés d’Amérique latine ont baissé au cours du trimestre, Argentine, Pérou et Chili en tête. Le Mexique et le Brésil ont également été en baisse, mais s’en sont mieux sorti que leurs voisins régionaux. Malgré un rebond en septembre, le marché argentin a perdu presque la moitié de sa valeur en dollar américain sur la période de trois mois en raison d’une incertitude politique croissante, d’un reprofilage de la dette et de l’imposition de contrôles des capitaux. La turbulence du marché, toutefois, est restée largement limitée à l’Argentine. La banque centrale du Brésil a baissé son taux directeur de 100 points de base pour atteindre un point bas historique de 5,5 %, afin de stimuler l’économie nationale. La confiance des investisseurs a été confortée par l’évolution des réformes. En août, la banque centrale du Mexique a réduit son taux directeur pour la première fois en plus de cinq ans, pour des motifs de faible croissance intérieure et de baisse de l’inflation.
La région Europe, Moyen-Orient et Afrique dans son ensemble s’est placée derrière les ME au troisième trimestre. L’Afrique du Sud et la Pologne ont affiché les plus mauvaises performances, terminant le trimestre avec des baisses à deux chiffres. A l’inverse, la Turquie et l’Égypte ont enregistré des rendements solides, tandis que les performances des Émirats Arabes Unis (EAU), du Qatar et de la Russie ont également dépassé celles de leurs pairs régionaux. La Banque centrale sud-africaine, ménageant l’équilibre entre les craintes pour la croissance économique et les précisions d’inflation, n’a pas modifié ses taux d’intérêt en septembre, après une baisse de 25 points de base en juillet. La baisse du rand sud-africain a également contracté les rendements exprimés en dollar américain. Les valorisations attractives en Russie et dans les Émirats Arabes Unis ont réconforté les investisseurs, tandis qu’une baisse de taux d’intérêt supérieure aux prévisions, de 150 points de base, dans un contexte de baisse de l’inflation, a porté les rendements en Égypte.
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