Plus de publications
Barometer: La prudence est de mise
La hausse des taux d’intérêt réels et les préoccupations sur l’évolution de l’économie mondiale pèsent sur nos perspectives pour les actions et nous poussent à réduire notre allocation à sous-pondérer
Un répit pour les actifs risqués
La dernière semaine a vu un retour puissant de l’appétit pour le risque. Dans des marchés techniquement survendus, les investisseurs ont cherché à se réexposer à certains actifs risqués, avec un accent sur les valeurs de croissance.
Les évolutions macro les plus récentes vont plutôt dans le sens du scénario de modération
Dans le monde post-Covid, il est devenu formidablement compliqué de faire un diagnostic macro-économique. Sans visibilité, la probabilité d’occurrence des différents scénarios évolue au fur et à mesure des publications et de la réaction des opérateurs.
Une récession pour 2022 ?
Cette semaine Gilles Mainard prend la parole pour faire le point sur les marchés financiers. Actualités, faits marquants, chiffres clés, ou encore points de vigilance, découvrez en vidéo le décryptage de cet expert.
Un nouveau lapin sorti du chapeau?
Dans la catégorie pirouette, on fait difficilement mieux que ce que nous ont annoncé ses dirigeants la semaine dernière.
En effet, vous ne le savez peut-être pas, mais l’un des indicateurs les plus suivis pour mesurer l’unité économique de notre cher continent est le “spread” (la prime de risque si vous préférez un mot un peu moins financialo barbare) entre les obligations d’Etat italiennes et allemandes. Lorsque cet indicateur est bas tout va bien, et lorsqu’il augmente rien ne va plus.
Or, la semaine dernière, préoccupés par sa forte hausse (au dessus des 4%), les patrons de la BCE se sont dit qu’il fallait absolument intervenir et ont annoncé un nouveau “super outil de réunification”. Un seul hic néanmoins : il semble qu’ils soient en manque de lapins (notons pour les connaisseurs que la colombe est certainement un animal plus approprié dans ce contexte) à re-re-re-re-sortir de leur chapeau de magicien.
En effet, après la mise en place d’une panoplie de mesures mirobolantes suite à la crise de la zone euro des années 2010, puis celle du covid de 2020 (et avec aucun effort pour récupérer de la marge de manoeuvre depuis), il semble qu’il n’y ait pas grand chose qui puisse être fait de plus.
Alors la question à un million de dollars (d’euros pardon) : un nouveau lapin? Ou un bide monumental?
A suivre,
Excellente semaine,
Maximilien
Monocle Asset Management
Newsletter
Le fonds du jour