Plus de publications
Un répit pour les actifs risqués
La dernière semaine a vu un retour puissant de l’appétit pour le risque. Dans des marchés techniquement survendus, les investisseurs ont cherché à se réexposer à certains actifs risqués, avec un accent sur les valeurs de croissance.
Les évolutions macro les plus récentes vont plutôt dans le sens du scénario de modération
Dans le monde post-Covid, il est devenu formidablement compliqué de faire un diagnostic macro-économique. Sans visibilité, la probabilité d’occurrence des différents scénarios évolue au fur et à mesure des publications et de la réaction des opérateurs.
Une récession pour 2022 ?
Cette semaine Gilles Mainard prend la parole pour faire le point sur les marchés financiers. Actualités, faits marquants, chiffres clés, ou encore points de vigilance, découvrez en vidéo le décryptage de cet expert.
Les marchés sont pris dans des vents contraires
Les marchés restent très volatiles, pris entre le fait qu’ils intègrent déjà beaucoup de mauvaises nouvelles – beaucoup d’indicateurs techniques et de confiance indiquent que l’aversion au risque atteint des niveaux excessifs alors que les marchés ont intégré les perspectives de hausses de taux massives des banques centrales d’ici la fin de l’année – et que les perspectives économiques continuent de se dégrader, au point qu’une récession devient de plus en plus probable dans les prochains trimestres.
Indice de la peur : que révèle-t-il de l’état des marchés boursiers ?
Le Volatility Index, un indice pour mesurer la volatilité des marchés financiers
La volatilité correspond à la propension d’un cours à s’écarter de sa moyenne historique, à la baisse ou à la hausse. Elle se calcule en fonction d’un écart-type, par rapport à la valeur moyenne du cours d’un actif. Il s’agit d’un indicateur clé dans le couple rendement/risque qui caractérise un actif.
Un indicateur de tension des marchés financiers
La volatilité varie au cours du temps, en fonction de l’actualité économique, géopolitique ou des conditions de marché. Plus le VIX est élevé, plus les marchés d’actions sont volatiles. Lorsque les marchés sont incertains avec une tendance baissière, les investisseurs font preuve de nervosité. À l’inverse, lorsque l’indice de la peur baisse, les prix des actions ont tendance à remonter et les investisseurs affichent une certaine confiance en l’avenir.Ainsi, le 9 mars 2020, à l’annonce de la propagation exponentielle du coronavirus et de la baisse des prix du pétrole, le VIX est monté à 62 points. Il n’avait pas atteint un tel niveau depuis la crise financière de 2008. Quelques jours plus tard, il dépassait les 80 points. Un nouveau record puisque les 10 dernières années, le VIX s’élevait en moyenne à 16 points seulement. Il a dépassé les 40 points uniquement lors de rares événements comme les attentats du World Wade Center en 2001, le scandale Enron en 2002 ou encore la crise des subprimes en 2008.
Parier sur le VIX : une prise de risque
L’essentiel à retenir
Pictet AM
Newsletter
Le fonds du jour