Les marchés avaient tout d’abord commencé le mois d’octobre par une correction en raison des dernières données macroéconomiques publiées. En zone euro, la plupart des indicateurs se sont stabilisés, mais à des niveaux faibles. La Fed a abaissé ses taux pour la troisième fois cette année, en signalant qu’elle souhaitait marquer une pause dans sa politique d’assouplissement monétaire, mais en n’excluant toutefois pas une nouvelle baisse de taux en décembre.
Ce sont les avancées sur le plan politique qui ont ensuite entraîné les marchés à la hausse jusqu’à la fin du mois.
En effet, concernant la guerre commerciale, un premier projet d’accord a été trouvé entre la Chine et les Etats-Unis prévoyant notamment une augmentation significative des achats chinois de produits agricoles américains, un pacte concernant les devises, une plus grande ouverture du secteur financier chinois, quelques avancées concernant les transferts de technologie et la protection de la propriété intellectuelle ainsi que la suspension des hausses tarifaires supplémentaires prévues initialement par les Etats-Unis pour le 15 octobre. La situation s’est également améliorée sur le front du Brexit avec l’accord trouvé entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni et la première majorité obtenue au parlement par Boris Johnson sur un pacte de sortie de l’Union. Néanmoins, sa proposition de calendrier accéléré prévoyant une sortie au 31 octobre a été rejetée, ce qui conduira à une extension de l’article 50 et à des élections générales anticipées le 12 décembre prochain.
Les taux longs ont amorcé une remontée sur le mois (le Bund 10 ans a gagné 16 pb) et les courbes de taux se sont pentifiées, ce qui a conduit à la poursuite de la surperformance des valeurs cycliques et financières par rapport aux titres plus défensifs et de croissance.
Les résultats du troisième trimestre se sont révélés, dans l’ensemble, supérieurs aux attentes (certes révisées à la baisse). Exceptés quelques profit warnings notables, les titres des entreprises ayant publié des résultats inférieurs aux attentes ont plutôt été moins sévèrement sanctionnés que lors des trimestres passés.
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